Mara et le Bouddha - 1ère partie : Prendre le thé avec Mara

Publié le par Sangha de la pluie qui fleurit
Ceci est la première partie de la retranscription française d'un enseignement du Dharma offert par Thich Nhat Hanh.(VO en Anglais ici)
Chers amis, c'est aujourd'hui le 6 Août 1996, et nous sommes dans le hameau du haut. Nous allons parler anglais aujourd'hui.
Je voudrais vous raconter une histoire qui a eu lieu il y à un certain nombre d'années. Un jour, j'ai vu le Vénérable Ananda, vous savez qui il est ? Ananda est un cousin du Bouddha, un très bel homme avec une très bonne mémoire. Il a mémorisé tout ce que le Bouddha a dit, et après la mort du Bouddha, il a répété exactement ce que a dit le Bouddha pendant sa vie. Puis d'autres moines ont essayé d'apprendre et de mémoriser ces paroles. Plus tard, tout cela a été retranscrit par écrit et c'est pourquoi nous avons les soutras aujourd'hui. « Soutras » désigne l'enseignement du Bouddha sous forme écrite. Ils existent en pali, sanskrit, chinois, tibétain, et en vietnamien, mais à l'origine ils étaient dans une sorte de Bengali, très proche du Pali et du Sanskrit.

Un jour, j'ai vu le Vénérable Ananda pratiquer la marche méditative en face de la cabane du Bouddha. Vous savez, Ananda est devenu un moine, un étudiant du Bouddha. Il à été l'assistant du Bouddha pendant de nombreuses années. Il a pris bien soin de Bouddha. Bien sûr, le Bouddha l'aimait et il y avait des gens qui étaient jaloux de lui. Parfois, Ananda était si préoccupé par le bonheur du Bouddha qu'il oubliait le sien. Parfois, il ne profitait pas de ce qu'il y avait dans le moment présent, car il était beaucoup plus jeune que le Bouddha.Un jour, debout sur la colline regardant vers le bas, le Bouddha a vu de beaux champs de riz. Le riz était mûr, prêt à être récolté. Mais parce qu'Ananda ne pensait qu'à la façon de rendre le Bouddha confortable, il ne voyait pas. Le Bouddha a regardé les rizières en dessous et dit: « Ananda peut tu voir comme c'est beau ? " C'était comme une cloche de pleine conscience et soudainement Ananda vu les champs de riz en contrebas, et c’était très beau. Le Bouddha sourit et dit: «Ananda, les robes des moines et des nonnes peuvent être conçues comme les rizières avec la couleur du riz déjà mure, et comme de petites portions de champs de riz comme ça. " Ananda dit: « Oui, c'est possible, je vais le dire à mes frères et à partir de maintenant nous allons faire les robe sanghati des moines et des nonnes avec la forme de champs de riz. "

Une autre fois, Ananda était avec le Bouddha, au nord de la rivière Gangha dans la ville de Vaisali, le Bouddha a vu la ville, les arbres, et les collines, et dit à Ananda " Ne vois tu pas comme Vaisali est belle ? " Ensuite, Ananda pris le temps de regarder la beauté de la ville.

Le jour où j'ai vu Ananda pratiquer la marche méditative autour de la cabane du Bouddha, il essayait de protéger le Bouddha des visiteurs. De nombreuse personnes venaient, pour prendre une tasse de thé avec le Bouddha, et le Bouddha ne pouvait pas recevoir toute la journée. Alors Ananda essayait d'aider. Ce jour-là Ananda pratiquait la marche autour de la cabane du Bouddha. Ce n'était pas exactement une cabane, mais une replis rocheux et le Bouddha demeurait dans une grotte, très froide. Ananda vit quelqu'un venir, venir, et venir dans sa direction.

Il avait l'impression qu'il connaissait cette personne, mais il n'arrivait pas à se rappeler de son nom. Lorsque cette personne est arrivé très près, il a reconnu Mara. Vous savez Mara ? Mara est celui qui a donné au Bouddha beaucoup de difficultés. La veille de l'illumination finale du Bouddha, Mara était là pour le tenter. Bouddha a été tenté par Mara. Mara est le tentateur. Il a toujours voulu que le Bouddha soit un politicien, un roi, un président,un ministre des affaires étrangères, ou qu'il exploite une entreprise pour avoir beaucoup d' argent, beaucoup de belles femmes; et il essayait toujours de tenter le Bouddha afin que le Bouddha aille dans ce sens. Ceci est Mara. Ananda vit Mara s'approcher. Il se sentait mal à l'aise. Pourquoi Mara venait en ce moment? Mais Mara a aussi vu Ananda qui ne pouvait plus se cacher, il a donc dû rester là et attendre que Mara arrive et ils auraient à se dire des choses comme : « Bonjour, comment allez-vous ? » Ce que les gens disent même s'ils ne s'aiment pas l'un l' autre. Ils disent: « Bonjour, bonjour, comment allez-vous, » et ainsi de suite. Ce qui ne signifie pas grand chose. Ensuite, ils en viennent au vraies choses : « Que fais-tu ici Mara » dit Ananda « Je viens voir le Bouddha », a déclaré Mara, Ananda dit, « Pourquoi as tu envies de voir le Bouddha »? « Je ne pense pas que le Bouddha a du temps à t'accorder ».

Vous savez, quand à la tête d'une société un directeur ne souhaite pas vous voir, il dit: « Allez lui dire que je suis en conférence. » Et Ananda s'apprêtais à dire quelque chose comme ça, mais il se souvint qu'il avait à pratiquer les cinq préceptes et ne pouvait pas dire un mensonge. Alors, il s'est abstenu de dire que le Bouddha était en conférence. Il à été franc et a dit, « Mara, pourquoi le Bouddha te verrais? Quel est ton but, n'as tu pas honte de toi même? Tu ne te souviens pas que dans les temps anciens, sous l'arbre Bodhi, tu as été vaincu par le Seigneur ? Comment peux tu oser demander à le revoir ? Je ne pense pas qu'il va te voir. Tu es l'ennemi du Bouddha, » et Ananda à continué à dire ce qu'il avait vraiment dans son cœur.

Vous savez Mara était très conscient, c'est une personne très expérimentée. Il se tenait là et regardait le jeune vénérable Ananda et sourit. Quand Ananda eut fini, il dit, « Qu'avez-vous dit Ananda, vous avez dit que le Bouddha a un ennemi ? » Alors Ananda se sentit très mal à l'aise d'avoir dit que le Bouddha avait un ennemi. Cela ne semble pas être la bonne chose à dire, mais il avait juste dit «Je ne pense pas que le Bouddha veut vous voir, vous êtes son ennemi, » Lorsque on est pas très concentré, où très attentif, vous pouvez dire des choses comme ça contre vous-même, contre ce que vous savez et ce que vous pratiquez. Lorsque Mara à entendu Ananda dire qu'il étais l'ennemi du Bouddha, il éclata de rire et rigola encore et encore, ce qui a rendu Ananda très inconfortable. " Quoi, vous me dites que le Bouddha a des ennemis ? "

Donc finalement Ananda a été défait, complètement battu. Il dû aller annoncer la visite de Mara, en espérant que le Seigneur Bouddha dirait: « Je n'ai pas le temps pour lui, j'ai besoin de continuer à faire la méditation assise. » Mais à sa grande surprise, le Bouddha sourit magnifiquement et dit, « Mara, merveilleux ! Demandez-lui de venir » Cela a surpris Ananda. Rappelez-vous Ananda était jeune avec peu d'expérience. Nous sommes tous Ananda, vous savez. Alors Ananda a dû sortir à nouveau et s'incliner devant Mara et lui demander de venir parce que le Seigneur Bouddha voulait que Mara soit son invité.

Le Bouddha se leva, et devinez quoi? Le Bouddha à fait la méditation de l'étreinte avec Mara. Ananda ne comprenait pas. Le Bouddha a invité Mara à s'asseoir sur le meilleur endroit dans la grotte un banc de pierre. Et il se tourna vers son disciple bien-aimé et a dit: « Ananda, s'il te plaît peux tu faire du thé pour nous. » Vous pouvez deviner qu'Ananda n'était pas entièrement satisfait. Préparer du thé pour le Bouddha, oui. Il pourrait le faire 1000 fois par jour. Mais faire du thé pour Mara n'était pas une idée très agréable. Mais puisque que le Seigneur l'avait demandé, Ananda est allé dans un coin et a commencé à faire du thé pour eux et essaya de regarder profondément, pourquoi les choses étaient comme ça.

Quand le thé a été offert au Bouddha et à son invité, Ananda se tenait derrière le Bouddha et essayait d'être conscient de ce que pourrait vouloir le Bouddha. Vous voyez, si vous devenez un novice, vous aurez a apprendre la pratique d'être un assistant pour votre professeur. Vous vous tiendrez derrière lui et vous essayerez de savoir ce que votre professeur a besoin à chaque instant. Mais il ne semble pas que le Bouddha eut besoin de quelque chose. Il a juste regardé Mara de façon très affectueuse et il a dit: « Cher ami, comment ça s'est passé depuis tout se temps ? Est ce que ça va ? » Mara déclara « Non, ça ne va pas du tout. Les choses vont très mal en ce moment. Tu sais quoi Bouddha, je suis très fatigué d'être Mara. Maintenant, je veux être quelqu'un d'autre, comme toi. Tu es gentil, où que tu ailles, tu es le bienvenu. On te salut avec des fleurs de lotus, et tu as beaucoup de moines et de nonnes qui ont de très beaux visages qui te suivent. Des bananes, des oranges, des kiwis et toutes sortes de fruits vous sont offert. »

«En tant que Mara je dois jouer le rôle d'un Mara. Partout où je vais, je dois parler dans une langue très insidieuse. Je dois montrer que je suis vraiment Mara. Je dois utiliser beaucoup de tours, je dois utiliser le discours de Mara, je dois avoir une armée de malicieux petits Maras et si j'inspire et j'expire, chaque fois que j'expire je dois faire sortir de la fumée de mon nez. Mais ça ne me dérange pas beaucoup toutes ces choses. Ce qui me dérange le plus, c'est que mes disciples, les petits Maras, commencent à parler de transformation et de guérison. Ils commencent à parler de la libération, de l'état de Bouddha. C'est une chose que je ne peux pas supporter. Donc, je suis venu te proposer que nous échangeons les rôles. Tu seras un Mara et je serai un Bouddha . »

Lorsque le Vénérable Ananda entendit cela, il eut très peur. Oh, son cœur était près de s'arrêter! Que faire si son maître accepte l'échange de rôles ? Il serait le gardien d'un Mara. Alors, il espérait que le Bouddha allait refuser la proposition. Alors le Bouddha regarda Mara très calmement, lui souriant, et a posé cette question : « Mara, penses tu que c'est très drôle d'être un Bouddha ? Les gens ne me comprennent pas ou ils me comprennent mal et ils ont mettent beaucoup de mots dans ma bouche que je n'ai jamais dit. Ils ont construit des temples où ils ont mis des statues de moi en cuivre, en plâtre, parfois en émeraude, en or. Et ils attirent beaucoup de gens qui leur offrent des bananes, des oranges, des agrumes, et beaucoup de choses.

«Parfois, ils me portent dans la rue en procession et je suis assis sur un panier décoré avec des fleurs, comme si j’étais une personne ivre. Je n'aime pas être un Bouddha comme ça. Donc, tu sais, au nom du Bouddha et en mon nom, ils ont fait beaucoup de choses qui sont très nocifs pour le Dharma. Tu devrais savoir qu'être un Bouddha est également très difficile. Si tu veux être un enseignant et si tu veux que les gens pratiquent correctement le Dharma, ce n'est pas une tâche facile. Je ne pense pas que tu aurais envie d'être le Bouddha. La meilleure chose est que chacun de nous reste dans sa propre position et essaye d'améliorer la situation afin d’apprécier ce que nous faisons. » Alors le Bouddha, afin de résumer tout ce qu'il vient de dire,voulu lire un poème à Mara, un gatha. Mais la gatha est un peu trop long, je ne me souviens pas. L'essence du gatha est juste ce que j'ai dit dans la première partie de l'histoire.

Si vous étiez là avec Ananda et si vous aviez étiez très attentif, vous auriez eu le sentiment que le Bouddha et Mara étaient un couple d'amis qui ont besoin l'un de l'autre comme le jour et la nuit, comme des fleurs et des dechets. C'est un enseignement très profond du bouddhisme, et je sais que les enfants comprendront cette profondeur. Vous pouvez comparer Bouddha avec des fleurs, très fraiche, très belle. Et vous pouvez comparer Mara avec les ordures ménagères. Ca ne sent pas bon. Il y a beaucoup de mouches qui aiment tourner autour de la poubelle. Ce n'est pas agréable au toucher, ni à le tenir dans votre main, de sentir la poubelle.

Pourtant, toutes les fleurs deviennent des déchets. C'est le sens de l'impermanence : toutes les fleurs doivent devenir des déchets. Si vous pratiquez la méditation bouddhiste, vous trouvez des choses très intéressantes notamment sur la poubelle. Même si les ordures puent, même si les ordures ne sont pas agréable à tenir dans votre main, si vous savez comment prendre soin des poubelles, vous pourrez les transformer de nouveau en fleurs. Vous savez les jardiniers ne jetent pas les ordures. Ils préservent la poubelle et prennent soin des déchets, et en quelques mois la poubelle devient du compost. Ils peuvent utiliser ce compost pour cultiver de la laitue, des tomates, et des fleurs. Il faut dire que les jardiniers bio sont capables de voir des fleurs dans une poubelle, voir les concombres dans les déchets. C'est ce que le Bouddha décrit comme la manière non dualiste de voir les choses.

Si vous voyez les choses comme ça, vous comprendrez que la poubelle est capable de devenir une fleur, et la fleur peut devenir poubelle. Grâce aux fleurs, il y a des ordures, parce que si vous laissez des fleurs pendant trois semaines, elles deviennent des déchets, et grâce à la poubelle, il y aura des fleurs. Vous avez maintenant une idée de la relation entre Bouddha et Mara. Mara n'est pas très agréable, mais si vous savez comment aider Mara,à transformer Mara, Mara va devenir Bouddha. Si vous ne savez pas comment prendre soin de Bouddha, Bouddha deviendra Mara.

Vous voyez, il ya des gens qui, au début, s'aiment beaucoup. Ils croient que, sans l'autre, ils ne peuvent pas survivre. Leur amour est si important. Ils s'accrochent l'un à l'autre parce qu'ils pensent que l'amour entre eux est le seul élément qui peut les aider à survivre. Mais parce qu'ils ne savent pas comment préserver l'amour et prendre soin de leur amour, ils se mettent en colère l'un contre l'autre, ils se comprennent mal, et plus tard l'amour se transforme lentement en haine. Il y a ceux qui disent: «Je te déteste, je ne veux pas te voir, je voudrais que tu meurs. » Ces gens dans le passé ont proclamé qu'ils avaient besoin de l'autre, ils ne pouvaient pas survivre sans l'autre, ils s'aimaient, l'amour se transforme en haine. C'est comme une sorte de fleur transformée en poubelle. »

Donc, ce que vous apprenez aujourd'hui est très profond. Fleurs et ordures sont de nature biologique, car les fleurs et les déchets sont des réalités vivantes. Bouddha et Mara sont également biologiques, et ils ont besoin l'un de l'autre. C'est grâce à ces difficultés, grâce à des tentations, que le Bouddha a surmonté sa souffrance et son ignorance et à pu devenir un être pleinement éveillé. Avant-hier, j'ai donné un enseignement du Dharma sur la souffrance, et j'ai dit que si vous regardez profondément dans la nature de votre souffrance, vous trouverez un moyen d'en sortir. Donc si vous voulez une fleur, vous devez utiliser la poubelle. C'est pourquoi les personnes qui souffrent beaucoup maintenant ne devraient pas être découragés. La souffrance est leur ordure. Si ils savent comment prendre soin de leurs ordures, ils seront en mesure de faire revenir la fleur en eux, la fleur de la paix, de la joie. Le Bouddha nous montre la façon de le faire.

Quand j'étais à Moscou il ya plusieurs années, nous avons offert une retraite aux Moscovites, et quelques chrétiens de Corée avait une sorte de retraite très proche de la nôtre. Certains d'entre eux sont venus nous voir et ont demandé pourquoi ils devraient suivre le Bouddha. La raison pour laquelle nous ne devrions pas suivre le Bouddha, selon eux, est que le Bouddha est un mortel. "Mortel " signifie quelqu'un qui doit mourir. Dans leur esprit nous avons besoin de quelqu'un qui ne va pas mourir. Puisque le Bouddha est quelqu'un qui doit être né et qui doit mourir, il ne peut pas nous aider, c'est le sens de la déclaration faite par ces amis.

Je pense que c'est une chose merveilleuse de mourir, parce que si vous êtes né et vous mourez, cela signifie que vous êtes une réalité vivante, comme la fleur et la poubelle : ils sont des êtres vivants. Nous sommes pour la vie. Tout ce qui n'est pas né, ne peut pas mourir, ni avoir de croissance, n'est pas vivant. Pour être vivant il faut être né, grandir, vieillir, mourir, renaître, grandir, vieillir, mourir et continuer comme ça. Comment voulez-vous que la vie soit possible sans changement ? Mais il y a une chose que les enfants peuvent savoir. Il y a une différence entre une "fleur" et la floraison. La fleur peut mourir, mais pas la floraison. Même si une fleur est devenue déchet, vous savez que vous pouvez retrouver la fleur. Si vous êtes un bon jardinier, si vous savez comment utiliser le compost, les graines, l'eau, vous serez en mesure de faire revenir la fleur. Cela signifie qu'une fleur peut mourir, mais la floraison est quelque chose qui est là tout le temps : car la floraison n'est pas une chose, fleurir est la nature des choses. C'est la mêm chose avec Bouddha et la nature de Bouddha. La nature de Bouddha est appelé en sanscrit Bouddhata. Nous avons tous Bouddhata à l'intérieur de nous, cette nature de Bouddha. Si nous voulons, nous pouvons faire naître le Bouddha à chaque instant dans nos cœurs. C'est une chose merveilleuse. Vous pouvez faire naître le Bouddha dans votre cœur à chaque instant, parce que vous avez la boddhéité en vous, vous avez la nature du Bouddha en vous. Bouddha est un être vivant : Bouddha est né, Bouddha grandit, Bouddha se cache, Bouddha meurt. Mais la bouddhéité est là en nous.

On pourrait penser que des termes comme « nature de Bouddha » sont difficiles parce que nous ne savons pas que c'est quelque chose de très simple, très simple. Les enfants peuvent très bien comprendre. Nous avons la foraison en nous ; nous avons la nature de a poubelle en nous aussi. Ne pensez pas que ce sont deux ennemis, non. Ils ressemblent à des ennemis Ananda n'était pas très habile de le voir, mais ils peuvent se soutenir mutuellement. Dans le bouddhisme, il n'y a pas de lutte entre le mal et le bien, ça c'est la chose la plus merveilleuse dans la pratique bouddhiste ! Il n'y a pas de lutte entre le bien et le mal. Bien et mal sont aussi des matières biologiques. Si vous avez connaissance et sagesse, vous saurez comment gérer à la fois la fleur et la poubelle en vous, vous pouvez faire naître le Bouddha à chaque instant de votre vie, et la paix et le bonheur sera possible. Il s'agit d'une parole du Dharma très profonde pour les jeunes. J'espère que vous serez en mesure d'approfondir votre compréhension avec cete enseignement du Dharma. Vos grands frères et sœurs et les enseignants du Dharma vont vous aider. Ce peut-être une leçon très importante que vous allez apprendre dans votre vie.

[ Pour les enfants : ] Lorsque vous entendez la cloche, s'il vous plaît lever vous et incliner vous devant la Sangha avant de sortir.
[ Cloche. Les enfants sortent]
Chers
 amis ,

Ces transcriptions sont des enseignements donnés par le Vénérable Thich 
Nhat Hanh dans le Village des Pruniers ou à divers retraites à travers 
le monde . Les enseignements couvrent tous les domaines d'intérêt pour 
les praticiens : de la gestion des émotions difficiles à réaliser la 
nature de l'Inter- mêmes et beaucoup plus .

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